jeudi 12 décembre 2013

Madagascar

 
Mercredi 16 oct 2013: VOL MADAGASCAR
Avion départ à 19h45 arrivée à 8h40

Jeudi 17 oct : TANA / ANTSIRABE
Arrivé à l’heure et une fois le visa tamponné, j’ai pris la navette (et non le taxi) à 14 000ar pour rejoindre la gare des taxi-brousse direction Antsirabe. Il m’aura fallu prendre également un taxi à 10 000ar.
Le conducteur très gentil, m’amène au taxi brousse où j’attendrai seulement 3h… avant le départ ! Le coût est de 10 000ar. Pendant 4h, je ferais la connaissance d’un jeune Malgache qui me fera visiter le soir la ville d’Antsirabe. La traversée des hautes terres est magnifique : des petites cascades, des étendus de rizières disposées en terrasses et des maisons en terre rouge. Arrivée à Antsirabe, la ville d’eau, j’ai pas eu de difficulté à trouver un hôtel (légèrement imposé…) et un guide pour l’excursion de la descente de la Tsiribihina. Concernant l’hôtel, c’était le Synchro à 20 000ar la nuit sans le pdj (5 000ar). Pour la descente, je la ferai avec Clément un Français (étranger = Vazaha) qui vit à la Réunion et avec un Tchèque. Nous serons accompagnés par un guide et 2 piroguiers. Les 3 jours + l’allée des baboabs jusqu’à Morondava pour 400 000ar…. J’en reparlerai plus tard.

Vendredi 18 : ANTSIRABE / MIANDRIVAZO
Le matin, levée à 6h, sera consacré à la visite d’Antsirabe en pousse-pousse pour voir les fabriques de corne de zébu, de saphir, de broderie, carte postale et écharpe. A savoir, Anstirabe est la ville où acheter les souvenirs ! Et les plus belles nappes quand on ne se rend pas à l’île de Nosy Bé. J’ai négocié la matinée pour 15 000ar.
A midi, départ en 4*4 privé pour Miandrivazo pendant 4h où la température montera jusqu’à 39°. On arrivera pour le coucher de soleil et la rencontre avec les Malgaches au bord du fleuve où ils se lavent. C’est la première fois que les enfants et les gens sont aussi accessibles ! Très émouvant ! Concernant l’hôtel, nous étions au Baobab, assez sympa. Nous passerons la nuit dans le noir suite à une panne de courant dans tout le village.

Samedi 19 : MIANDRIVAZO
A 9h30 et après que le guide nous ait enregistrer à la mairie (question d’assurance…), départ sur la pirogue pour 3h de bâteau avant de s’arrêter déjeuner où des jeunes nous accompagnerons et que nous rejoindrons nager dans le fleuve ! Génial !
Nous continuerons à naviguer là où faune y est l’une des plus riches de Madagascar (sarcelles, hérons, martins pêcheurs, canard à bosse, pintades, tortues, lémuriens, crocodiles)  et de voir la variété des paysages surprenantes : champs de tabac, rizières, plantations de canne à sucre, forêt secondaire, forêt sèche avec les premiers baobabs.
Vers 15h, le vent se lève (et à contre-sens) donc il est temps de s’arrêter, se laver dans le fleuve (humm hummm ! lol) et planter la tente sur les rives de la rivière (immense banc de sable blanc) et d’observer le coucher de soleil avant d’allumer le feu de bois. Nous sommes seuls. C’est magique !

Dimanche 20 : MIANDRIVAZO
Debout à 5h et là, quel spectacle : un levé de soleil splendide reflétant sur la rivière ! Nous voilà repartis sur la pirogue avant d’être arrêtés à cause de la présence de bandits. Oui oui, vous avez bien lu, des bandits ! Pour épouser une femme, ils vont voler, armés, dans un village le maximum de zébus. Et quand ils voient la présence de Vazahas, ils en profitent souvent pour les piller… Alors on restera éloignés d’eux, le temps qu’ils montent avec une bonne quinzaine de zébus en haut des collines, ce qui nous fera quand même perdre plus d’une heure et qui posera par la suite des problèmes.
La navigation est entrecoupée de quelques arrêts pour de petites balades le long du fleuve et de rencontres dans les villages Sakalava peu visités : Begidro, Berevo, Antanambo. L’accueil y est très chaleureux et les villageois nous font découvrir leur marché, leur maison, leur danse.
Pour le déjeuner, on s’arrête dans une case où vit un lémurien très domestique J, encore de grandes émotions. On y dansera aussi sur de la musique typique. L’après-midi, on arrivera les premiers (oui, endroit très touristique…) au pied d’une cascade où l’on se baignera. Puis, on est allé voir les petits tsingys gris et la piscine d’eau naturelle (wouhaaa !) accompagnés d’un guide pour 5 000ar par option. Ensuite, on se rendra juste en face (et heureusement, car le vent souffler très fort) pour se préparer à camper une nouvelle nuit. On mangera du poisson frais péché dans la rivière par des habitants.  

Lundi 21 : MIANDRIVAZO
Partis à 6h30 pour la dernière demi-journée en pirogue, nous nous arrêterons visiter un village où je verrais des femmes maquillées de terres jaunes (c’est leur crème anti-solaire).
Nous continuerons à naviguer en voyant à chaque village de nombreux enfants jouer dans le fleuve et nous faire toujours des coucous !
Vers 15h, le vent étant trop fort, nous devons terminer en marchant et en se protégeant contre le soleil et contre l’air. Alors que nous aurions dû prendre une charrette à zébus et terminés à Antsiraraka, notre super guide nous laisse gentiment tomber ! Et oui, non seulement on oublie tout l’argent qu’on lui a donné mais en plus on se retrouve seuls dans un village, au bord de la rivière où heureusement un des habitants acceptera de nous prêter sa case pour la nuit.
On ira visiter le village sur les hauteurs et le soir on dansera avec les habitants. Superbe ambiance !

Mardi 22 : MIANDRIVAZO
Alors que la nuit a été plutôt agitée (beaucoup de bâteaux viennent y accoster sans arrêt), on prend un bateau taxi à moteur direction Belo/Tsiribihina pour 10 000ar et alors que (tout devait être inclus…) et que cela devait durer 3h, cela durera jusqu’à 16h… L’avantage, c’est qu’on a été en contact direct avec les sacs de riz comme « siège » et en contact direct avec la population J. Ce qui nous a moins plu, c’est lorsqu’on est descendu sur la terre et que le taxi brousse nous a dit « non non plus de taxi brousse à cette heure-ci, sauf si vous payez 75 000ar ». Je le répète, TOUT était normalement inclus. Bref, très énervés, mais n’ayant pas vraiment le choix, on accèpte de le prendre et non seulement de payer très cher mais en plus de partir la nuit sur une piste !!!! Et le pire, c’est que dès que nous étions montés, une vingtaine de passagers nous ont rejoints… Oui, là c’est une grosse arnaque !!!
On aura même pas pu profiter du coucher de soleil et on arrivera à 22h dans l’hôtel le plus éloigné du centre touristique pour 26 500ar la nuit.

Mercredi 23 : MORONDAVA
Clément et moi se séparons. Lui part pour Nosy Bé, quand moi je cherche à rejoindre l’allée des baobabs. Et tient donc, je vais tomber sur le même taxi brousse de la veille sauf que cette fois-ci je ne payerais que 1 000ar !!!! Bon cette fois-ci, je suis restée à l’arrière avec tous les locaux (j’ai adoré :) ).
Ayant des problèmes d’ampoules à mes pieds, je suis restée au bar toute la journée à contempler l’allée des baobabs et la vie des habitants, des vaches, des chèvres…
Au moment du coucher de soleil, je rencontre des Franco-Malgaches qui me proposeront de venir avec eux voir le baobab amoureux et de me ramener jusqu’à mon hôtel. Merci merci ! :)

Jeudi 24 : MORONDAVA
Aujourd’hui, j’ai toujours mal aux pieds, je dois donc aller impérativement à la pharmacie car ils sont gonflés, bleus et avec du pu… Berkk !!! Mais avant qu’on me dise le rapatriement, je vais me soigner ! Je ne vais pas trop pouvoir bouger sauf pour me faire masser (20 000ar et à Madagascar ce sont pas les reines du massage mais plutôt d’autres choses…), puis aller voir encore et toujours le coucher de soleil et manger dans une gargote où les locaux seront très surpris… Le soir, j’ai été invitée chez Eli pour son anniversaire, les Malgaches rencontrés la veille. Toujours bonne ambiance, de la nourriture à se tuer le bide, de la bière qui coule à flot (ici THB, excellente comme la Bintang Indonésienne) et dans une maison de maître ! Merci encore :)

Vendredi 25 : MORONDAVA / TULEAR / ANAKAO
Aujourd’hui, jour du 1er tour de l’élection présidentielle(^^), vol de Morondava Tuléar à 8h25 et arrivée à 9h20 au lieu de 9h25. Les habitants et les Vazahas n’en reviennent pas, Air Mada est non seulement à l’heure, mais en avance !!! Sur les recommandations de Clément, je modifie mon planning pour partir à Anakao. Je prends donc un taxi avec le cousin d’Eli qui m’accompagnera jusqu’à l’embarcadère (encore merci !). On peut rejoindre Anakao par la route, mais ça ne durera que 8h… Alors, je préfère biensûr prendre une charrette de zébus qui m’amène jusqu’au bateau à moteur (80 000ar A/R) et qui nous conduira à destination en moins de 2h ! Attention, le bateau n’est disponible que le matin avant 11h, après trop de vent.
Je resterai 3 jours à l’hôtel Kintana Guesthouse où certes j’ai eu la chance d’avoir un bungalow en bois sur la plage, mais à quel prix ? D’abord un accueil lamentable de Christine qui m’a juste imposé mon repas du midi (beignets de crevettes en plat et tarte citron en dessert, que je le veuille ou non) et fait payé plein tarif (15 000ar environ chaque plat) ! Bienvenue ! Et c’était sans arrêt qu’elle voulait que je reste manger dans leur maison. Mais pas avec envie, c’est juste pour qu’elle puisse avoir encore de la monnaie monnaie !!! Grrr. De plus, alors que le prix de la chambre sur leur site est à 40 000ar, non c’est en réalité à 60 000ar (oui l’inflation…) et même si c’est sympa de se doucher à la bouteille réchauffer par le soleil, ça reste vraiment galère ! Son mari Jean-Marie, je l’ai trouvé semble-t-il un peu moins grippe sous. Il m’a d’ailleurs appelé un médecin qui m’a prescrit des antibiotiques car mes ampoules ne se soignaient pas. Par contre, je ne pouvais pas bouger pendant au moins 1 journée et les autres ça sera avec des sacs entourant et protégeant mes pieds^^.
Alors que je ne pouvais pas me déplacer, j’en ai profité pour me faire masser (là encore à des prix exubérants, attention, les Français ont l’heure quand les Malgaches ont le temps), mais pour les massages d’une heure à 15 000ar qui ne durent que 20mn, ça fera très cher la note ! Je me suis également fait faire des nattes pour 7 000ar. Et je continuerai à regarder le coucher de soleil de mon hamac.

Samedi 26 : ANAKAO
Visite du village de pêcheurs (attention au caca humain présent tout le long de la plage…) où je retrouverai Mario, un jeune local rencontré la veille sur le bateau à moteur, et qui me proposera de manger avec lui midi et soir du poisson frais et excellent (cigale, moustache, marguerite, perroquet et même des langoustes !) chez une habitante très accueillante Edwige. Merci Mario !

Dimanche 27 : ANAKAO
Aujourd’hui, je pars en pirogue visiter l’île de Nosy Vé, célèbre pour ses pailles-en-queue mais aussi pour son eau bleu turquoise, pour 20 000ar. Le midi, je remangerai du perroquet qui venait d’être péché et cuit au feu de bois. Un régal!

Lundi 28 : TULEAR / ILAKAKA / RANOHIRA
Au revoir Anakao (à bientôt j’espère^^) et en route pour Ranohira. Donc retour en bateau à moteur et charrette de zébus, puis direction la gare de taxis brousses pour rejoindre en 6h et à 20 000ar le parc d’Isalo (prononcé « Ichal »). Un petit arrêt à Ilakaka, célèbre pour ses saphirs et une étendue de désert. Malgré la pluie arrivée vers 18h, j’ai eu la chance de partir plus tard et d’arriver plus tôt que les 4 filles (Sophie, Katlin, Céline et Alix) rencontrées à l’hôtel de Morondava ainsi qu’à Anakao, qui ont eu une panne de plus de 3h… On dormait dans le même hôtel chez Aline (20 000ar) dans des petites cases très jolies, bien aménagées et avec une superbe vue sur l’Isalo. J’ai réservé pour nous 5 (car là le prix est divisé en fonction du nombre de participants) un guide (Thierry que je recommande) pour la visite du Parc. On en aura pour 113 000ar avec le circuit : cascade de nymphe, piscine naturelle bleue bordée de cocotiers, piscine noire et crète. Et pour 40 000ar prix du taxi pour rejoindre l’entrée du parc à partir de l’hôtel.

Mardi 29 : PARC ISALO
Aujourd’hui, on va marcher et observer ce merveilleux parc. On franchira les gorges profondes jusqu’à la piscine bleue et la piscine noire. Il y a des moments où je me croyais dans un safari et d’autres où je me sentais dans une palmeraie. Génial ! On escaladera les cascades où se nichent des nombreux oiseaux rares, des papillons et des lézards. Et au hasard ou à la chance on croisera même des lémuriens ! Les hauteurs offrent une vue époustouflante du panorama verdoyant du canyon qui vaut son pesant d’or.
Vers 13h on s’arrêtera pour déjeuner et se baigner avant de terminer notre parcours par la Cascade des Nymphes vers 15h et juste à temps avant que n’arrive la pluie…
Vers la fin octobre arrive le début de la saison des pluies. Le matin il fait beau et vers 15h tous les jours arrive la pluie mais avec 30°… Et puis en milieu d’après-midi, j’avais souvent fini les excursions^^.

Mercredi 30 : RANOHIRA / ANDRINGITRA
Encore un changement de programme, je ne ferais pas le parc d’Andringitra (prononcé « Inedjingitcha » oulala ! lol) car il est intéressant de le faire mais plutôt en trek et sur plusieurs jours. On m’a également dit que je serais déçue si je n’y passe qu’une journée alors que la veille j’ai marché dans le parc d’Isalo. Donc avec Alix (l’une des 4 filles du groupe de voyageuses qui se sont rencontrées sur Internet uniquement dans le but de visiter ensemble Madagascar), on décide de continuer ensemble et d’aller à Fianarantsoa pour ensuite rejoindre l’Océan Indien par la voie du célèbre train :).
On prend donc un taxi brousse pour 20 000ar, puis après notre arrivée à l’hôtel Raza qu’on recommande (maison typique à 40 000ar la chambre et 5 000ar le repas malgache, en l’occurrence du zébu !), on est allé visiter Fiana avec son marché de frais mais aussi de vêtements, bibelots etc… Et sur les hauteurs surplombant la ville, on a traversé des ruelles pavées, de magnifiques maisons, des habitants toujours souriants avant que la pluie n’arrive quelques minutes. Le temps pour nous d’aller chez la coiffeuse-esthéticienne et de nous faire plaisir :)
On est aussi allé à la gare réserver nos places pour le fameux train FCE. Préférer les places à gauche même si au final on bougera sans arrêt. Pour le prix, c’était 40 000ar en première classe avec réservation, 16 000ar en 2ème classe sans réservation. Pour les directions Fiana à Manakara, départs les mardi, jeudi et samedi « vers » 7h. Pour les trajets de Manakara à Fiana, départ les dimanches, mercredi et vendredi « vers » 6h45. Normalement environ 10h de temps. Attention, pour le 2ème trajet, ça monte donc déjà que quand ça descend, c’est en retard, alors quand ça grimpe, je vous laisse imaginer…

Jeudi 31 : TRAIN FIANA / MANAKARA
Arrivées à 7h, on commencera par visiter le hangar comprenant un bon vieux wagon et le train, en compagnie de Nathalie et François, rencontrés la veille à l’hôtel. Le train partira avec seulement 1h30 de retard. On passe à travers des rizières, montagnes, cascades, et dans la forêt sacrée où gambadent des lémuriens, mais qu’on ne verra^^. Et on s’arrêtera à chaque gare des 17 villages où les Malagasy viendront nous proposer de quoi manger. A chaque village, sa spécialité (tant tôt des fritures, tant tôt des écrevisses etc…) un régal pour nous et une petite richesse pour eux ! Nous descendions du train quasiment à chaque pause où on se joignait aux locaux pour parler, danser, jouer et même chanter avec eux. Beaucoup d’émotions qui me rappelaient la descente de la Tsiribihina. On arrivera à 20h20, donc presqu’à l’heure (on a vraiment de la chance !!! la semaine qui a précédée il a mis 28h à cause des arrêts servant de fret pour les villageois mais aussi de panne…). Puis, on a pris un pousse-pousse (2 000ar) pour rejoindre en courant (oui ils sont pieds nus la plus part du temps et des fois sur un vélo) l’hôtel des Flamboyants pour 40 000ar la nuit pour 3 (nous avons rencontré Christelle la veille qui voyageant seule s’est jointe à nous juste pour dormir). Les repas proposés par l’hôtel sont très appétissants. 

Vendredi 1er novembre : CANAL DES PANGALANES / IALATSARA
Le matin, on part tous les 4 en pirogue faire la descente du canal des Pangalanes avec Herman le guide réservé la veille pour 20 000ar/pers. Au début, on a eu droit à des nuages, mais quand le soleil est arrivé c’était magnifique et complétement différent de la descente de la Tsiribihina. Je dirais peut être plus touristique et moins de contacts directs avec la population. On s’est arrêté visiter une distillerie d’huile essentiel, puis dans un village de pêcheur où on a bu et mangé la noix de coco pour 500ar (humm, j’en redemande !!!). On est allé sur la plage pendant une ptite heure où les mariés se sont baignés alors qu’avec Alix nous avons contemplé l’Océan Indien bordé de palmiers. L’excursion ne sera que la matinée (fin à 13h30 quand même) mais on aurait pu la faire toute la journée où nous aurions alors dégusté des langoustes grillées. Mais faute de temps, à 15h nous prenons un taxi brousse (réservé le matin) pour 20 000ar, direction la propriété privée de Ialatsara (oui encore un changement, finalement je ne ferais pas Ranomafana, trop touristique, trop cher et même pas sûr d’y voir des lémuriens…). On laisse donc Nathalie et François et on descend à 23h rejoindre notre bungalow, éclairées à la torche puis à la bougie pour y passer la nuit. Nous étions les seules touristes perdues au milieu de la forêt. Encore un moment inoubliable ! Niveau tarif, 35 000ar la nuit en chambre double avec sanitaire commun (on se lave et rince les toilettes à l’eau de pluie^^). Pour la visite du parc c’est 20 000ar/pers, et visite nocturne offerte pour ceux qui dorment à l’auberge.

Samedi 2 : IALATSARA
Le matin, nous partons visiter le parc avec une magnifique vue sur le village d’Ambohimahasoa. Nous traversons la forêt primaire puis la forêt secondaire en observant des lémuriens, des caméléons et une faune diversifiée (en particulier les orchidées). Encore une fois : superbe ! L’après-midi, on va visiter le ptit village avec le marché et l’étonnement des Malgaches dès qu’ils nous voient^^. Alix s’arrêtera même pour jouer un peu de guitare emprunter à un habitant. Le soir, seule mais en compagnie du propriétaire, j’irai revoir les caméléons et voir les lémuriens microcébus visible que la nuit et tout proche du gîte.

Dimanche 3 : IALATSARA / AMBOSITRA
Très tôt et avant de quitter le camp, je vais faire un tour dans la ferme où sont présents des moutons, des chèvres (le propriétaire vend du fromage), des lapins, des poules, des ânes et même des lémuriens avec leur petit accroché au dos, en train de sauter d’arbre en arbre. Pour partir à Ambositra (prononcé « Ambush »), on montera dans un 4*4 qui a accepté de nous prendre en stop, pour 5 000ar/pers (oui la gratuité, non pas possible ! lol), et puis ça nous aura quand même fait gagner 2 000ar^^.
Arrivées à Ambositra, on ira poser nos affaires au Grand Hôtel qui se situe au cœur du quartier des artisans pour 20 000ar la nuit (douche et wc commun), un peu sale mais un sympathique accueil. Ensuite, on a fait le tour de la ville, fait quelques achats dans les boutiques ouvertes (on est dimanche…) avant de manger dans un bar où rimait fête, alcool et cigarettes !

Lundi 4 : AMBOSITRA / TANA
Au petit matin, je termine mes achats de sculpture en bois de rose, paniers, masques etc… avant de reprendre la route direction Tana en taxi brousse pour 20 000ar. On aura mis 6h à cause de la pluie diluvienne qui s’est abattue sur nous et on est donc arrivé de nuit à la gare de Tana. Ce qui nous faisait vraiment peur vu tout ce qu’on entendait dire. Que ni-ni, dès qu’on a été à la gare (et comme un peu partout à Mada), un coursier nous a vendu des places dans un taxi à 7 000ar/pers (un peu cher… mais on est blanche, il fait nuit et il faut bien qu’il fasse sa comm’…). Avec Alix, notre chemin de vacances s’arrêteront là. Un grand merci :). J’irai dormir chez Aïna, une très belle et authentique maison d’hôtes où se trouve toute une partie réservée à des gens qui y logent souvent pour plusieurs mois (donc cuisine, sdb, chambres détachées de la résidence principale) pour 24 000ar (pas cher pour Tana…). Et je tombe sur des jeunes Français supers cools et supers accueillants, venus en mission humanitaire. On fera un petit apéro pour commencer avec des sambos (samoussas) avant de manger un plat typique fait par l’un d’eux (en l’occurrence Sam) qui se nomme le Romazava. Miam miam !

Mardi 5 : TANA / ANDASIBE
Le matin visite du marché d’Andravoahangy. Il est juste immense ! Au moins on peut trouver de tout (fruits, légumes, casserole, vaisselle, vêtement typique, nappes, souvenirs etc…), ensuite et pas très loin direction la gare pour aller à Andasibe (12 000ar). Le trajet durera 4h. Je m’installe dans un des hôtels situés à 20mn de marche à pied de l’entrée du parc. Prix 20 000ar avec sanitaire privé et jolie chambre avec balcon donnant sur la forêt d’où on entend le cri des lémuriens :)

Mercredi 6 : ANDASIBE / TANA
Visite du parc avec José pour guide. Toute seule je ne pourrais donc pas diviser le tarif : 25 000ar l’entrée et 30 000ar les 3h de guidage. Finalement, j’y serais restée de 6h30 à 11h15 et j’ai pu voir les fameux indri-indris. J’ai également vu d’autres espèces de lémuriens même les nocturnes ! Alors qu’ils dormaient tranquillement dans le tronc d’un arbre on en a réveillé un, juste pour qu’il y sorte sa tête :). J’ai également vu des caméléons, des scarabés, des serpents etc… Et une flore variée comme les fameux arbres du voyageur (pcq ils regorgent d’eau bu par les marcheurs).
L’après-midi, retour à Tana, chez Aïna, mais cette fois-ci pour 5 000ar le taxi brousse… Qu’est-ce que je négocie bien maintenant ! Les paysages sont toujours aussi magnifiques et surtout variés d’un kilomètre à un autre.

Jeudi 7 : TANA / PARC LEMURIENS
Devinez ce que je vais visiter ? Et oui encore un parc à lémuriens !!! Cette fois ci je vais à 25km de Tana au Lémur’s Park. Pour s’y rendre à moindre frais, prendre un taxi jusqu’à la gare (6 000ar) puis le bus G pour 1 000ar (au retour et comme à mon habitude, je prendrais un taxi brousse (tjs 1 000ar) mais pas un taxi mais un bus de ville pour aller au marché Coum ! pour seulement 400ar !). Les Malgaches sont des gens honnêtes. Ils font payer le prix des locaux, ce qui est rare dans un pays pauvre. Concernant la visite du parc (20 000ar), j’ai aucun regret ! Ok, ça fait zoo et alors ? On voit beaucoup d’espèces différentes de lémuriens dans un seul parc et tellement bien fleuri au bord de la rivière ! Et puis, j’ai eu la chance d’avoir un bébé lémurien qui a joué avec moi devant ma caméra :) Super souvenir ! Le guide explique très bien aussi la vie de ces animaux.

Vendredi 8 : TANA / DIEGO SUAREZ / TSINGY ROUGE
Salut Tana et merci à l’accueil que j’ai eu des « locataires » de chez Aïna :).
Vol à 6h30 arrivée à 8h30. La matinée sera consacrée à la visite de Diego Suarez et au pain de Sucre grâce au chauffeur de taxi pris à l’aéroport pour la journée (220 000ar…).
L’après-midi, et après avoir échangé sa 4 chevaux contre un 4*4, il me conduira entre paysage luxuriant et terre aride, aux Tsingy rouges. On est arrivé sur une autre planète, et seuls ! Cette multitude de cheminées formées par l'érosion et les infiltrations dus à la pluie nous proposent une palette de couleur allant du jaune à l'ocre rouge avec des variantes de couleurs suivant les heures de la journée (il était 16h). Encore une fois, génial ! Je donnerai quelques cours de photo à mon guide avant de reprendre la route pour le retour à Ramena où j’avais réservé une chambre au Lakana Hôtel pour 40 000ar (je le déconseille par un accueil minable et alors que la douche n’évacuait pas elle m’a juste rappelé que ça faisait des années qu’il y avait inondation dans cette sdb…no comment !). Je n’y resterai qu’une nuit, car en plus il est situé trop loin du village des pêcheurs. Heureusement, des touristes m’ont pris sous leur aile !

Samedi 9 : MER EMERAUDE
Cap pour la magnifique Mer d'Emeraude. Un guide vient me chercher à l’hôtel, on prend 3 autres personnes avec nous et on navigue jusqu’à une petite île située en plein milieu de la Mer d’Emeraude. Wouhaaa ! C’est cro beau !! 30 000ar la journée avec la chasse au poisson que l’on dégustera sous une paillote le midi incluse (au menu, salade de carotte chou, riz relevé au coco, poisson frais, crabe, boisson à volonté et papaye en dessert ! Digne d’un 5 étoiles !)
L’après-midi sera consacrée à une randonnée aquatique dans ses eaux cristallines à la découverte de ses coraux, poissons tropicaux. On marchera aussi un peu sur l’île, posera pour des photos et jouerons à « devine une ville qui commence par la lettre… » Et oui faut bien s’occuper sur une île... Vers 15 h 30 il faut reprendre le chemin du retour qui se fera sous la voile grâce au vent et légèrement sous la pluie… Le soir, je suis allée manger dans les gargotes situés sur le bord de la mer où entrée, plat et dessert valent 10 000ar !

Dimanche 10 : 3 BAIES
Direction les 3 baies en 4L pour 40 000ar.
On commence la marche avec la baie la plus vaste, celle de Sakalava, royaume bien connu à Madagascar des amateurs de "windsurf et kit surf". On continue la magnifique ballade pendant une heure le long du littoral tantôt déchirée tantôt recouverte de sable blanc, mais, toujours sauvage et quasi désertique... Après la traversée de paysages superbes, avec de nombreuses criques, on arrive à la baie des Pigeons (ainsi nommée parce que, jadis, les alentours étaient couverts d'une dense forêt regorgeant de pigeons, de cailles ou de tourterelles). Puis on se posera à la baie des dunes (farniente, baignade, palmes/masque/tuba et photos !!!) avant de terminer par la plage d'Orangea (il est alors poliment « exigé » de payer un petit dû à un militaire qui patiente au bord de la route) et le village de Ramena où j’irais à nouveau manger dans une gargote après plus de 4h de marche sous le soleil de plomb ! Donc pensez à la crème et au chapeau ! Fin d’après-midi sous mon dernier coucher de soleil. Le soir, je retrouverai la sœur de Sam (rencontré chez Aïna) et sa famille avant d’aller faire mon dernier somme Malgache !

Lundi  11 : VOL PARIS
Alors que mon vol était prévu à 16h20, changement de programme (et heureusement que j’avais contacté l’aéroport ! A toujours faire quand on visite Madagascar avec des vols internes !). Diego / Tana part à 10h… Snif, snif, même pas possible de passer la dernière matinée au bord de la mer… Surtout que mon vol pour Paris n’est qu’à 20h !!! Donc arrivée à l’aéroport de Tana, d’autres voyageurs et moi avons négocié pour un hôtel, piscine et repas tout inclus jusqu’à 18h. Finalement, sympa Air Mada ! Et je suis même arrivée en avance en France…
Voilà, encore une superbe destination où on a la chance de pouvoir parler et être au contact direct de la population, de rencontrer aussi beaucoup de Français. Madagascar est une île gorgée de multiples trésors avec des paysages si différents d’un kilomètre à un autre ! Juste déçue par le tourisme sexuel présent dans le Nord. J’ai voulu repartir avec un lémurien, mais j’ai pensé qu’il était meilleur de les préserver sur l’île Rouge :)


3 commentaires:

  1. Salut Charlotte, c'est pierre le bordelais avec qui tu es parti sur la mer d'émeraude depuis Ramena. C'est cool de lire ton blog, ça rappelle de bon souvenir (ah le jeu des villes !!). Je te laisse mon num si tu veux m'appeler : 06 500 897 11

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  2. Coucou désolée pour le retard! Je pars samedi pdt 15 jours mais à mon retour je te fais signe :) j espère que tu vas bien et que t as trouvé d autres nom de ville commençant par Z! Loool

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  3. je chercherai quand on y rejouera !!! :-)

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